Pour Lord, les oiseaux du Québec

Bon , je crois que je vais laisser faire pour le BAC et je vais me contenter d'un diplôme d'études primaires !

Tout un bail, oui ... mais combien intéressant ! J'adore les oiseaux, donc j'adore en parler !

Gilles, ne te laisse pas décourager ... Un par un, c'est plus facile que tous en même temps.

Le moineau s'en vient, j'en suis au texte, les photos sont trouvées !

Lord, ça fait deux heures que je travaille cette de page et quand je viens pour la mettre sur le site, on me dit que la page est expirée et je perds tout ! :=AD=:

Je n'ai plus le temps maintenant, ce sera pour plus tard !

Ayoye, 2 heures dans la fenêtre de réponse de ce fil ? J'espère que tu as fait un "Copier" de ta réponse pour sauver ensuite le texte dans Word ou Wordpad ou autres avec un coller.

En cliquant sur "précédent" du navigateur tu devrais aussi retrouver ton texte, le mettre en surbrillance au complet et le copier. Ensuite tu sors de là et tu recommence en cliquant sur le bouton "Répondre" et tu colles ton texte ?

Là, je suis très mal à l'aise, je ne savais pas qu'il y avait une limite de temps pour composer une réponse, bizarre ?

Tu n'as pas à être mal à l'aise Gilles, c'est pas ta faute.

Je me suis fait couper le sifflet deux fois. Après la première, j'ai tout recommencé, mais encore sans sauvegarder mon texte. Je me disais que ça n'arriverait pas deux fois ... Merdouille ! :XO:

Plus tard ... en attendant, une jolie photo d'un moineau !

Merci, le moineau, je pense que c'est le seul oiseau que je reconnaîtrais sans problèmes. Ça fait 30 ans que j'ai installé une "cabane à moineaux" que j'ai fabriqué moi-même, sous la corniche du toît de notre maison et elle est louée à chaque année, des fois, 2 fois par année par des moineaux.

La cabane est à proximité de la piscine et une seule fois un oisillon qui sans doute, a voulu prendre son envol, s'y est noyé !

Capucine écrit d'abord tes textes dans wordpad ensuite tu n'as qu'a faire un copier coller.Ainsi tu risque moins de perdre ton travail.

J'ai suivi ton conseil Renaud ... Merci !

Revenons à nos moineaux !

Qui ne connaît pas le moineau domestique ? Même Gilles le connaît ! Il niche dans tout le sud du Québec, où il est considéré comme résident sédentaire. Il est de petite taille (environ16 cm), trapu et de coloration relativement uniforme dans les tons de brun et de gris. Le mâle est toujours plus volumineux que la femelle, plus coloré et doté d’une bavette noire plus ou moins grande indiquant le degré de dominance.

C'est un oiseau qui n'est pas très aimé car il est commun, de couleur terne, vindicatif ... Mais c'est un battant, un survivant, car il est très débrouillard et souvent agressif. Il peut tuer d'autres oiseaux pour prendre possession d'un nichoir par exemple. D'autres oiseaux aux belles couleurs font peut-être la même chose mais cela est passé sous silence.

Cet oiseau est principalement grégaire, se réunissant régulièrement pour se nourrir des graines qui composent la majeure partie de son régime alimentaire. Il fait montre d’une véritable préférence pour les milieux modifiés par l’homme et est donc omniprésent en milieu urbain. Les immeubles, les arbres et toutes autres structures offrant un volume fermé susceptible d’être rempli d’herbes sont des endroits propices à l’édification de son nid.

Le moineau domestique adulte se nourrit à 96 % de matière végétale et de 4 % d’insectes annuellement. Dans les milieux urbains, il se nourrit davantage de graines d’oiseaux commerciales disponibles dans les mangeoires, principalement des grains de millet, de tournesol et de sorgho. Il consomme également des grains de mauvaises herbes. Dans les milieux ruraux, il consomme des grains de céréales (maïs, blé, avoine et sorgho) provenant des champs, de la nourriture du bétail et de leurs excréments. La consommation de graines passe de 59 % en septembre à 88 % en février.

Opportuniste, il n’hésite pas à suivre le fermier qui laboure son champ, ni à voler de la nourriture au merle d’Amérique. La consommation d’insectes peut s’élever jusqu’à 10 % de la diète durant l’été. Il peut être aperçu en train de traquer des insectes au sol en bondissant, ou encore observé à les attraper en plein vol. En soirée, il chasse surtout près des sources lumineuses, qui attirent les insectes.

Il se baigne régulièrement, baignade immédiatement suivie d’un lissage des plumes. Il aime également les bains de poussière, utilisant alors les mêmes mouvements que pour le bain d’eau, se penchant la poitrine sur le sol, prenant de la poussière entre ses ailes ou son bec et la projetant dans l’air pour qu’elle retombe sur ses plumes ébouriffées. C'est tellement drôle de le voir faire !

De très belles photos sur ce lien :

http://www.findnature.com/oiseaux/moineau-domestique.html

L'étourneau sansonnet




Tu dois connaître celui-ci aussi Gilles, il est aussi répandu que le moineau ...

Oiseau noir de la grosseur d’un merle qui a le bec jaune et la queue courte, il se tient en bande et est bruyant. Deux espèces furent introduites à New-York à la fin du siècle dernier. Une espèce, l’étourneau sansonnet, s’est vite répandu à travers toute l’Amérique du Nord et est devenu très abondant.

Son apparence varie selon la saison. Au printemps et à l’été, il a le bec jaune et ses plumes noires ont quelques points ternes. A l’automne et en hiver, il est beaucoup plus beau, son plumage fortement moucheté est teinté de couleur mauve, vert et bleu. Il faut le voir aux jumelles pour vraiment apprécier cette gamme de coloris. Son chant est assez unique, c’est un mélange de gloussements, de gazouillis, de cliquetis, de claquements de bec et de sifflements clairs.

Il est présent partout au Canada et aux États-Unis. Comme il préfère les endroits découverts, il est nettement favorisé par la déforestation de l’Amérique. Il a donc adopté les villes, les bosquets, les parcs, les fermes et les champs.

Il utilise toutes les possibilités de nidification, une cavité naturelle dans un arbre, un trou de pic, un nichoir, une boite aux lettres, un trou dans une corniche, une cavité dans un poteau de clôture ou un poteau électrique. Il utilise des brins de foin et des brindilles pour combler la cavité et il garnit son nid de brins d’herbe fines et de plumes. La femelle, assistée du mâle, couve pendant 12-13 jours, les 4 ou 5 œufs bleuâtres ou blanc verdâtre. Pour deux semaines, les 2 parents nourrissent les petits.

Les étourneaux sont de remarquables imitateurs.On prétend qu’ils sont capables d’imiter le chant de plus de 40 oiseaux différents. Mais ce n’est pas tout. On a pu entendre l’étourneau imiter le bruit d’autobus, de sirènes, de tronçonneuses, d’alarmes de voiture, le bêlement de moutons, et même le hennissement de chevaux. Dernière imitation à son répertoire : la sonnerie d’un téléphone portable. Par conséquent, «si vous entendez sonner dehors un téléphone portable, vous aurez peut-être la surprise de vous apercevoir que le portable a des plumes,» signale National Geographic.

L'étourneau est omnivore. Il se délecte d'insectes, de graines, de fruits. Il aime piller nos sacs verts ... avec son long bec pointu. C'est un battant comme le moineau, sa cote d’amour n’est pas très élevée mais son adaptation aux activités humaines est telle que son déclin est improbable.

Pour compléter votre connaissance de l'étourneau, voici quelques photos :

Merci Capucine, et non je ne le connaissais pas celui-là !

Je vais essayer de bien apprendre ma leçon, entre-autres en relisant plusieurs fois !

J'ai oublié quelque chose Gilles. Je dis au début qu'il est de la grosseur d'un merle, mais si tu ne connais pas le merle ... C'est celui au ventre orange qui mange des vers de terre sur les pelouses. Il est assez gros, environ 21cm. Mais l'étourneau semble plus petit à cause de sa queue très courte.

Tu as eu congé de leçons pendant plus d'un mois Gilles. Il est temps de se remettre au travail !

Le merle d'Amérique



Le Merle d’Amérique est l’un des oiseaux les mieux connus en Amérique du Nord. Le nom de «rouge-gorge» lui a été donné par les premiers colons qui, en raison de sa poitrine rougeâtre, croyait qu’il ressemblait au rouge-gorge de l’ancien monde. Toutefois, le Merle d’Amérique n’est pas un rouge-gorge, et, mis à part la coloration de sa poitrine, il ne ressemble en rien au petit oiseau brun d’Europe.

Le Merle d’Amérique est le plus grand de la famille des grives en Amérique du Nord. Les adultes mesurent environ 25 cm de long et pèsent environ 77 g. Outre sa poitrine de couleur cannelle tirant sur le roux à rouge brique, le Merle d’Amérique a la tête noire, le pourtour des yeux blanc, le bec jaune, la gorge striée de noir et de blanc et le dos gris. Le mâle revêt habituellement des couleurs plus vives que la femelle.



Il se nourrit d'insectes, de fruits, et on le voit souvent se délecter de vers de terre qu'il arrache de nos pelouses.

Le Merle d'Amérique a un chant très mélodieux, le matin et tard le soir. C'est un délice de l'entendre.

Merci, Capucine, je reprends l'étude et le travail mais, n'espère pas faire de moi un ornithologiste !

On dit "Ornythologue", je pense

J'ai une grande grande affection pour les merles d'amérique. Je retrouve souvent les coquilles des petits oeufs bleus cassées alors que les petits ont éclos ou sont nés.

daniel_f a écrit:

On dit "Ornythologue", je pense

Un ou l'autre Daniel avec un "i" et non un "y" !

http://fr.wiktionary.org/wiki/ornithologue

J'ai mis un "Y" par accident, je ne me rappellais plus si c'était un "i" ou un "y"...

Ma cabane à moineaux artisane, que j'ai accrochée sous la corniche de la maison il y a au moins 20 ans, a encore trouvé preneur cette année. Des moineaux, évidemment. Il font le ménage, enlèvent quelques résidus de brindilles ou autres, héritage des anciens locataires et ils sont en train de s'installer !

Bon, au moins de bons locataires, ils font le ménage eux-mêmes avant de s'installer...

Quand ça te tentera Capu, parle moi des mainates au Québec !

Demain, cher ami !

Le mainate



Le mainate, dont le vrai nom est quiscale bronzé, est entièrement noir. Son plumage sur la tête est soit violacé ou soit bronzé. Au nord et à l'ouest des Appalaches, il est violacé et au sud-est américain, il est bronzé. La femelle est plus terne et a une queue plus courte. Le petit est brun foncé. Les yeux de tous les quiscales bronzés sont jaunes. Il ressemble énormément au merle mais il a une queue plus longue. Lorsqu'il marche, la tête en l'air, on dirait un seigneur en habit de soirée.


Le quiscale bronzé est un oiseau migrateur et quand il migre, il s'en va au sud des États-Unis. Il est solitaire jusqu'à la période de rut et lors de la migration. Il reste la plupart du temps dans les clairières, les champs et dans les parcs de ville. Il est souvent là parce que c'est l'endroit où il trouve une grande partie de sa nourriture. C'est un oiseau qui aime se promener sur le bord des lacs, des rivières, des étangs et des fleuves. Il aime aussi faire peur aux autres oiseaux.




Le régime omnivore des quiscales bronzés est constitué de glands, de graines, de fruits, d'insectes et d'autres invertébrés. Il entre dans l'eau pour y pêcher des poissons. Il se nourrit même d'écrevisses, de grenouilles, de salamandres et de souris. Il pille aussi le nid des autres oiseaux en plus de manger des reptiles et des fruits sauvages. Il se nourrit aussi de nos ordures.

Au moment de la nidification au mois de mars et jusqu'au mois de juin, 20 à 30 couples s'installent dans un conifère ou un feuillu pour y construire leur nid à 18 mètres du sol. La femelle pond de 5 à 6 oeufs verts ou brun pâle marqués de noir ou de brun. Elle couve seule les oeufs pendant 12 à 14 jours.


Le quiscale bronzé vient nicher au Canada depuis l'est des Rocheuses jusqu'à Terre-Neuve. Il habite aussi le centre et l'est des États-Unis. Sauf de rares exceptions, ils nous laissent pour le sud à l'automne.

Très instructif cette description. Merci Capucine, on en apprend tous les jours...

Merci beaucoup Capu !

Je vais relire plusieurs fois en regardant attentivement les images de façon à ce que mon cerveau enregistre au moins, une partie de l'information !